Voici sept moustaches regroupées autour d’une table. La pièce-studio est sombre, mais un spot posé à gauche permet d’éclairer les modèles. La lumière est rasante, assez blanche. Le premier coup d’œil imagine les visages quasi identiques, malgré quelques années d’écart, des chevelures plus ou moins châtains, des têtes plus ou moins joufflues. Certains ont l’air déguisés comme des allégories. L’ambiance est douce, mais sacrément étrange.
À la fois posée et absente, colorée et diaphane, agitée et silencieuse. Aucun débat houleux ne viendra exciter la tablée. La plupart des personnages flottent dans leur bulle, le regard lointain. Le plus vieux des copains, placé au centre, fait exception. Lui nous fixe, l’air plombé. Quelle étrange porte d’entrée.
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