UN MELON TRAGI-COMIQUE ?

UN MELON TRAGI-COMIQUE ?

Été (1573) Giuseppe Arcimboldo. Musée du Louvre.

Voilà l’été, moitié fruits et légumes, moitié mec. Une figure scrofuleuse aux bubons tout gorgés de soleil. On lui croquerait le portrait. Son profil de primeur imperator placé sur fond noir ressemble à une médaille parodiée de Pisanello.

Qui est-il ? Un souverain détourné en son palais de Rungis ? Un Don Zucchini à l’affiche du théâtre des Variétés ? Le panier est difficile à percer. Faut dire que ça divague sec à la surface du melon tragi-comique : à la fois aigre et sucré, piquant et âpre, rigolard et malaisant. Un dur à lire. Le regardeur hésite, recompose un clown au garde-à-vous ou un quadra en garde à vue. L’identité est grouillante, grinçante. Si naturelle, si fabriquée. On n’en croit pas nos cerises.

Lire la suite sur le site de Beaux Arts Magazine, lecture accessible à tous.

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